Donnacona, 29 septembre 1949
Une jeune femme, Simone Brousseau, mariée à Joseph Martin, donne naissance à une petite fille. Le couple l'appellera Nicole. Quelques mois plus tard, la famille déménage à Québec dans la basse-ville, où la petite grandira. Issue elle-même d'une famille de musiciens, Simone Martin remarque assez vite les habiletés naturelles musicales de sa fille qui, à cinq ans, peut déjà jouer d'instinct sur le piano familial.
Sa mère lui offre alors pour Noël un accordéon qui fera son bonheur et qui l'accompagnera durant des années. Peut-être le plus beau cadeau de Noël de sa vie, dira-t-elle même plus tard : «Je m'en souviens encore; il était vert.» Suivent alors des cours de piano et de divers instruments, question d'avoir une base musicale solide pour soutenir son instinct musical inné. Cet apprentissage lui servira toute sa vie et fera d'elle une musicienne accomplie.
En 1963, les concours d'amateurs de Québec font la joie de Nicole qui remporte tous les honneurs, partout où elle passe, à la grande fierté de sa mère. Ces petites victoires lui valent des engagements ici et là dans les clubs et cabarets de la vieille Capitale. Elle n'a pourtant que 14 ans ! Étant mineure, Nicole, déjà grande physiquement pour son âge, n'hésite pas une seconde : elle se maquille et s'habille de façon à confondre les patrons des établissements qui l'engagent alors comme chanteuse et animatrice. Il faut souligner que sa mère l'accompagne partout et qu'elle veille sur sa fille dans ce monde d'adulte. Elle est, en quelque sorte, son premier gérant!
En 1965, Nicole tombe amoureuse du chanteur Frédéric Boudreau. C'est l'époque du duo Nicole et Frédéric. Ensemble, ils font le tour du Québec, présentant leur spectacle dans les cabarets et salles de danse. En plus de chanter, Nicole joue de l'orgue Hammond B-3 au sein du groupe. Toujours chaperonnée par sa mère, elle vit dans des chambres d'hôtel et ses valises, voyageant sans cesse pendant près de cinq ans. Elle enregistre quelques 45 tours qui connaîtront un succès relatif dans les radios de province. Heureux tous les deux et Playboy retiennent ainsi l'attention et font rêver de gloire le jeune duo.
Mais les temps et la société changent : c'est l'époque de l'Expo universelle de Montréal en 67, des manifestations étudiantes dans les rues de Paris en mai 68 et du festival pop de Woodstock aux États-Unis en août 69. C'est l'explosion musicale de toute une nouvelle génération, l'ère du «Flower Power». Et Nicole, avec toute la fougue de sa jeunesse, sent vibrer en elle cette force et cette passion qui la guideront vers d'autres horizons.
Elle fait alors la connaissance du producteur Tony Roman en 1970. Ensemble, ils imaginent un personnage nommé Zerra. Chanteuse déjà puissante, Nicole, devenue Zerra, fera du rock! Sorte d'amazone exotique, de tigresse psychédélique aux allures de mannequin hippie, les cheveux ébouriffés et maquillée à outrance, Nicole-Zerra chante du Janis Joplin et du Joe Cocker. Zerra sera même à l'affiche d'un festival rock à l'Autostade de Montréal, partageant la scène avec, entre autres, Jethro Tull, Procol Harum et le légendaire guitariste Johnny Winter! Fait à noter, elle sera, avec Robert Charlebois, la seule artiste québécoise à monter sur la scène du mythique Esquire Showbar de Montréal.
Sans doute que Zerra était trop en avance sur son temps, trop rock, trop «flyée», trop expérimentale et psychédélique pour survivre. Aussi, après quelques spectacles, Zerra disparaît et Nicole Martin renaît.
De retour à Québec, la chanteuse fait les beaux jours des nombreux piano-bars de la ville, chantant et s'accompagnant elle-même au piano. Arrive alors Yves Martin, un jeune producteur montréalais qui, charmé par sa voix unique, lui propose un contrat de disque. Nicole, qui est fatiguée de vivre dans ses valises partout en province, gagne déjà très bien sa vie à Québec, y coulant des jours heureux près de sa famille et de son nouvel amour, Jimmy Bond. Au début, elle refuse la proposition d'Yves Martin, mais devant l'intérêt du producteur, elle se laisse convaincre et signe avec lui. C'est le début d'une grande aventure et d'une collaboration d'une dizaine d'années formidables qui propulseront Nicole Martin vers les plus hauts sommets, faisant d'elle non seulement une grande chanteuse, mais surtout une idole et une véritable star!
Dès les débuts de leur association, Nicole et Yves Martin (aucun lien de parenté) établissent des règles à suivre. Ils sont ouverts aux versions américaines - c'était la mode - mais ils recherchent surtout des compositions originales, écrites pour elle. En 1971, Nicole chante Une photo de toi, une version américaine; c'est le succès instantané. La face B du 45 tours comporte un titre original : Tout tourne et tout bouge. Nicole tient à ce titre qui sera, il faut le souligner, la première chanson francophone à tourner à certaines stations radiophoniques anglophones de Montréal, dont CKGM. Suivront en 1972 La première nuit d'amour et Je n' partirai plus, un autre titre original.
Toujours en 1972, elle rencontre Pierre Létourneau qui lui écrit plusieurs textes. Ils apprennent à se connaître et à travailler ensemble; ils deviendront des amis pour la vie. Pierre lui écrira d'ailleurs quelques-uns de ses plus grands succès.
L'année 1973 verra trois titres grimper aux palmarès à une vitesse folle. Tes yeux, Jimmy, Jimmy et Je t'oublierai sont sur toutes les lèvres, et Nicole savoure chaque moment avec son amoureux, Jimmy. Ils décident alors de former le duo Nicole Martin et Jimmy Bond et de vivre leur amour en public et en chansons, sur la scène. Produit par Yves Martin, le couple lance en 1974 le disque Les cœurs n'ont pas de fenêtres. Le succès est fracassant. Ensemble, ils font la une de tous les journaux artistiques et règnent au sommet avec, entre autres, On est fait pour vivre ensemble. Nicole et Jimmy forment alors le couple de l'heure, le couple chéri du Québec.
Nicole Martin traverse l'Atlantique pour la première fois en 1974, direction la France. Elle participe alors au Festival de la Rose d'or d'Antibes, prestigieux événement de la chanson française qui a lieu sur la Côte d'Azur. Elle y décroche le prix d'interprétation avec la chanson Ce serait dommage, écrite par le grand parolier renommé, Boris Bergman. Après cet exploit et les honneurs qui y sont rattachés, elle prend la direction de Paris où elle séjourne plusieurs semaines pour y enregistrer quelques chansons à paraître sur un prochain album; nous sommes au printemps de 1975.
Ce disque, simplement intitulé Nicole Martin, permet de découvrir une artiste d'une grande maturité. Ça se voit, ça s'entend, ça se sent! En plus de Ce serait dommage et de la très belle Tant pis, elle chante Oui paraît-il, chanson qui lui est encore demandée aujourd'hui. Ce disque marque aussi la fin de la relation, tant professionnelle que sentimentale, avec Jimmy Bond. Nicole est maintenant prête pour un nouveau départ.
En 1976, Montréal est la ville hôte des Jeux olympiques, et Nicole, artiste en pleine évolution, s'entoure d'une nouvelle équipe. Toujours dirigée par Yves Martin, elle travaille maintenant avec les compositeurs Angelo Finaldi et Germain Gauthier.
L'album L'hymne à l'amour offrira encore de nombreux succès. Soulignons Tu n' peux pas t' figurer, un blues langoureux intitulé Au nom de l'amour, et une version de la chanson Les aboitaux, du poète acadien Calixte Duguay. S'y retrouvent aussi Avez-vous vu mon chum? écrite par Luc Plamondon, et la chanson titre de l'album, soit Hymne à l'amour. Écrit par la grande Édith Piaf, ce titre deviendra une chanson fétiche pour Nicole, et son interprétation remplie d'émotion lui fera connaître un de ses plus grands succès en carrière.
Puis, elle retourne en France où l'attendent des auteurs et des compositeurs de réputation mondiale. Francis Lai, Jean Musy, Magali Déa, Catherine Desage et Laurence Matalon offrent à la chanteuse des textes sensibles et matures, des musiques recherchées et inspirées à couper le souffle.
Une fois les sessions d'enregistrement terminées à Paris, Nicole s'envole vers la Californie avec ses musiciens et compositeurs québécois. Elle travaille au fameux studio d'enregistrement Record Plant de Los Angeles, terminant là-bas le travail commencé en sol français. Les efforts combinés des équipes créatives française et québécoise donneront deux albums superbes.
Le premier, paru en 1977 et intitulé Je lui dirai, fait découvrir une Nicole Martin plus que jamais en contrôle vocal, dévoilant un subtil mélange de finesse émotive, de sensualité et de puissance. L'album est constitué de dix chansons qui deviendront des classiques du répertoire de l'interprète, tous des succès! Outre la magnifique Je lui dirai, on y retrouve Vivre d'amour, Rien n'est impossible, Cet enfant de toi et Quand on s'en va le cœur oublie. L'album connaît un succès fulgurant et consacre la chanteuse au rang de superstar. Partout, à la radio, dans les journaux, à la télévision, Nicole Martin est omniprésente mais l'interprète, en travailleuse acharnée, réserve encore des surprises à son fidèle public.
En novembre 1977, elle s'envole vers le Japon. Toujours accompagnée de son producteur Yves Martin, elle participe au Yamaha World Popular Song Festival de Tokyo. Elle y remporte les grands honneurs avec la magnifique chanson Bonsoir tristesse, écrite pour elle par Francis Lai. Après une tournée d'un mois dans les plus grandes salles du Japon, elle revient au Québec. Il s'agit d'un retour triomphal pour la chanteuse qui, en secret, caresse un grand projet, un grand rêve : celui de se produire à la salle Wilfrid-Pelletierde la Place des Arts.
Son rêve prend forme en avril 1978. Le spectacle, produit en collaboration avec l'imprésario Guy Latraverse et mis en scène par Mouffe, éblouit le public et la critique. Nicole Martin, grande interprète, est maintenant devenue ce qu'on appelle une bête de scène. La force de ses interprétations ainsi que sa capacité à vivre ses chansons et à provoquer l'émotion de son auditoire transforment chacun de ses spectacles en des moments inoubliables pour le public… qui en redemande encore!
Toujours en 1978, issu des mêmes sessions d'enregistrement françaises et américaines que Je lui dirai, l'album Ne t'en vas pas est lancé au printemps. Le succès est à nouveau au rendez-vous. Désormais, plus rien n'arrête la machine à «hits» qu'est devenue Nicole Martin qui travaille sans cesse plus fort. En fait, malgré les spectacles et les émissions spéciales à la télévision, la chanteuse prépare fébrilement un album qui va devenir le plus grand succès de sa carrière.
Toute cette énergie créatrice, tout ce travail acharné sont en effet récompensés lors de la parution, en 1979, de Laisse-moi partir qui devient un classique instantané. Alors âgée de 30 ans et plus séduisante que jamais, Nicole Martin domine au sommet des palmarès. Les ventes vertigineuses de l'album confirment encore une fois l'amour du public envers leur idole. Et, en artiste généreuse, elle leur en donnera encore plus.
Paru à l'automne 79, Noël avec Nicole Martin se révèle un des albums de Noël les plus vendus de l'histoire du disque au Québec. Une pièce se démarque plus particulièrement tant elle porte l'empreinte personnelle de son interprète : il s'agit de Glory Alleluia qui deviendra par le fait même un titre incontournable de la programmation du temps des fêtes de toutes les stations radiophoniques québécoises.
La chanteuse enchaînera ensuite avec l'album Collection d'or, regroupant ses plus grands succès ainsi qu'un nouveau titre, Tout seul au monde, qui atteint lui aussi la première place des palmarès.
Toujours en 1979, Nicole est l'invitée-vedette du premier Gala de l'Adisq. Son interprétation du pot-pourri des chansons finalistes confirme une fois de plus sa grande polyvalence. Puis, pour bien finir l'année, elle remonte sur la scène de la Place des Arts pour une série de spectacles en novembre et en décembre, tous à guichets fermés!
Commençant à ressentir avec raison une certaine fatigue, elle songe à prendre un repos bien mérité. Le destin en décide autrement. En 1980, coup de théâtre : son producteur de disques Yves Martin trouve la mort dans des circonstances dramatiques. En femme forte, Nicole ne se laisse pas abattre, retrousse ses manches et devient par la force des choses productrice! À l'avenir, elle produira et réalisera ses disques elle-même.
Suivra donc Laissez-moi chanter, un album ambitieux musicalement, à la production et à la réalisation impeccables, et sur lequel on trouve J'ai besoin de toi. Stéphane Venne lui propose alors d'interpréter le thème du film Les Plouffe, un long-métrage inspiré de l'œuvre de Roger Lemelin, réalisé par le grand Gilles Carle et dont l'histoire se passe dans la vieille Capitale. Ayant été élevée dans les quartiers modestes de Québec, elle puise dans ses souvenirs d'enfance afin d'y trouver l'inspiration nécessaire pour chanter Il était une fois des gens heureux. L'interprétation magistrale de ce titre en fait un classique de la chanson québécoise et lui vaut, en 1981, le prix Génie de la meilleure chanson au cinéma.
Sur une lancée, Nicole Martin retourne à la Place des Arts en avril 1981 et fait encore une fois salle comble. L'année suivante, l'album Une affaire de cœur, coréalisé avec Gilles Valiquette, lui permet d'élargir encore plus son public. Suivra en 1984 L'amour avec toi et, en 1985, Il est en nous l'amour composée par Claude Léveillée et écrite par son fidèle auteur et ami de longue date, Pierre Létourneau.
À l'hiver de 1986, la chanteuse se voit offrir un nouveau défi : celui d'animer, à la télévision, une émission intitulée En chansons et diffusée sur le réseau TVA. En plus de chanter, elle y reçoit des invités dans une série télévisée exclusivement consacrée à la chanson. Elle fait de cette émission une réussite éclatante au point où la haute direction du réseau lui propose une autre série, Showbizz, qu'elle animera avec brio de septembre 86 à mai 87.
Mais si elle adore son nouveau rôle d'animatrice, Nicole Martin demeure, avant toute chose, une chanteuse et une musicienne. Les studios d'enregistrement, ses musiciens et la scène lui manquent. Deux titres marquent 1986 : tout d'abord Amoureusement, composée pour elle par Alain Morisod, et Pars, une chanson plus sérieuse qui dénonce le grave problème de la violence conjugale. Elle en signe le texte en collaboration avec Pierre Létourneau, sur une musique d'Angelo Finaldi.
À l'été 1986, en plus de donner de nombreux spectacles partout en province, elle anime aussi La Fête du Canada à la Ronde devant plus de 50 000 personnes. Ce soir-là, elle y présente un jeune artiste de la relève et chante avec lui quelques chansons. Ce jeune homme vit donc son baptême musical devant une foule record (on avait dû restreindre l'accès à la Ronde et refuser du monde) en duo avec Nicole Martin. Son nom : Roch Voisine qui lui voue, depuis, une éternelle reconnaissance.
C'est à la même époque qu'elle rencontre le promoteur Lee Abbott. Ils tombent amoureux et décident d'unir leurs efforts en fondant, en 1988, leur compagnie de production : Les Disques Diva. De nombreux artistes québécois tels Fernand Gignac et Michel Louvain enregistreront des albums sous l'étiquette Disques Diva. En 1989, C'est l'amour, une adaptation de la chanson d'Édith Piaf, s'avère un autre succès.
En 1991, les choses se précipitent. Après avoir sorti Le goût d'aimer, Nicole et Lee travaillent à la réalisation d'un album-concept ayant pour titre Ce soir on danse! Lancé en septembre 91, Ce soir on danse! vol.1 connaît un succès fulgurant et phénoménal. Le couple de producteurs fera danser le Québec tout entier durant une dizaine d'années avec cette collection. La série de Ce soir on danse! sera même distribuée en magasin par la prestigieuse multinationale Warner Music, garantissant des ventes record pour les deux amoureux associés! Nicole décide alors de se consacrer exclusivement à son métier de réalisatrice productrice et continue de transformer tout ce qu'elle touche en réussite.
Fatigue, lassitude, et envie de souffler incitent l'artiste à s'accorder un temps d'arrêt, question de penser un peu à elle et de vivre à un rythme moins effréné que celui qu'elle s'impose depuis toujours.
Puis en 2005, elle accepte de relever un autre défi et de jouer la comédie dans le téléroman Cover Girl à Radio-Canada, aux côtés de René-Richard Cyr et Gilles Renaud. Interprétant son propre rôle, celui de l'idole Nicole Martin, elle adore l'expérience et révèle au public une autre facette de son immense talent.
En juillet 2009, elle reçoit une offre qu'elle accepte et qui va changer sa vie. Invitée spéciale-surprise à une fête célébrant les 40 ans de Patrick Huard au Théâtre du Nouveau Monde, elle revient sur scène après une absence de 18 ans pour y interpréter Il était une fois des gens heureux. Devant un auditoire ébloui de la revoir et un Patrick Huard abasourdi, Nicole Martin apparaît plus belle, plus grande, plus star que jamais, provoquant presque l'hystérie collective au TNM.
La communauté artistique et le public présents ce soir-là sont conscients d'assister à un moment magique et magnifique. L'événement est filmé et est présenté au réseau TVA en janvier 2010. Il n'en faut pas plus pour que la machine à rumeurs s'emballe : Nicole Martin est de retour et prépare l'enregistrement d'un nouvel album.
Effectivement, compte tenu de toutes les réactions positives et du bonheur ressenti à remonter sur une scène, elle reprend le chemin du studio d'enregistrement à l'automne 2009.
Cocktail de douceur fait son apparition chez les disquaires le 16 mars 2010. Il s'agit de l'album qu'elle a toujours rêvé de faire, dira-t-elle, un album aux saveurs jazzées, constitué de standards du répertoire jazz américain et français et comprenant des mélodies des années 30, 40, 50 et 60 avec un son très recherché, feutré, chaud, enveloppant et très sensuel. Entourée de son «band de jazz» comme elle le surnomme affectueusement, Nicole Martin fait revivre de sa voix unique des chansons immortelles de Sinatra, Gerschwin, Cole Porter et Ella Fitzgerald, s'offrant même une interprétation en anglais du titre The Man I Love.
Nicole reprend également son grand succès de 1976, Hymne à l'amour, mais cette fois, de façon très intime; le public craque pour cette nouvelle version. Perfectionniste comme toujours et soucieuse de garantir la qualité de sa production, elle s'est entourée de la crème des musiciens de jazz québécois, habilement dirigés par la pianiste virtuose, Julie Lamontagne, qui signe également les orchestrations de l'album.
Ce Cocktail de douceur a de quoi réjouir la chanteuse et son équipe, car autant le public que la critique la suivent dans son aventure jazzée. Son pari est gagné et Nicole Martin est maintenant de retour. D'ailleurs, il s'agit sans doute d'un des retours les plus réussis et peut-être même les plus marquants de l'histoire du show-business québécois.
Puis, répondant à la demande du public, Nicole offrira un cadeau à ses fans. Un coffret triple, regroupant 50 chansons marquantes de sa fructueuse carrière sur 3 cd; offert avec un livret de 32 pages couleurs qui ravira ses admirateurs, le coffret intitulé Il était une fois... Nicole Martin sera un des gros succès de vente chez les disquaires à l'automne 2010.
L'automne 2011 verra la parution d'un autre coffret de 2 cd celui-là, ayant pour titre Joyeux Noël. Il faut dire que les grands classiques de Noël interprétés par Nicole auront toujours un cachet spécial, la chanteuse de son propre aveu, ayant gardé son coeur d'enfant. De plus, dans le coffret se trouve une surprise de taille: on y trouve la ré-édition entièrement remasterisée de son album de Noël de 1979 Noël avec Nicole Martin, inséré dans sa pochette originale. Un véritable régal pour les yeux et les oreilles.
Plus active que jamais, Nicole Martin propose ensuite en octobre 2012, la suite logique à son Cocktail de Douceur, l'album qui avait marqué son grand retour à la chanson 2 ans plus tôt. L'album Cocktail Lounge, en parfaite continuité avec le précédent, est constitué de grands standards du vaste répertoire jazz et lounge américains. Quelques classiques français y sont également revisités par Nicole. De plus, elle s'amuse même à reprendre une de ses propres chansons. La chanson Tes yeux, son gand succès de 1973, sera offert avec une toute nouvelle approche, plus jazzée et langoureuse que jamais. Toujours bien entourée de Julie Lamontagne au piano et aux arrangements, Cocktail Lounge est un album à l'ambiance chaude et chaleureuse, un album de maturité artistique et empreint de sensualité.
Depuis les concours d'amateurs à 12 ans, les cabarets, Zerra, la France et le Japon, les grands prix internationaux, les voyages et les tournées incessantes, tout ce chemin parcouru a fait de Nicole Martin une star, mais aussi une femme heureuse.
Il était une fois... une femme heureuse.
Il était une fois... Nicole Martin.
Octobre 2012
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